La souffrance, fait-elle sens?

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NEWS D'ASTRID

L’espérence au coeur de la souffrance

Qu’est-ce qui nous unit le plus?

La souffrance

C’est avec cette question que Michael Card a commencé le concert en 2011 au Théâtre de Vevey. Oui, la souffrance nous réunit le plus, même dans nos différences.

« Come lift up your sorrows » est une de ces chansons du concert qui m’a le plus touché. Vous la trouvez ci-dessous.

Operation le 28.3.22

L’opération a lieu avec succès. Deux tumeurs ont pu être enlevés, ainsi que la rate et un peu de l’estomac, et démêlé les intestins qui étaient collés à des cicatrices de l’opération précédente. A la suite une  chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) a nettoyé le tout. C’est une opération qui dure entre 6 à 8 heures.

[1] Opération qui consiste à réaliser une chimiothérapie dans l’abdomen associée à une hyperthermie. Les chirurgiens installent dans la cavité abdominale un liquide à une température de 42-43°C pour obtenir un effet maximal. Pour ce faire, ils ont dû d’abord détacher et retirer tous mes organes et les implanter et attacher à nouveau. 

Refait à neuf! Extraordinaire ce que le professeur Lehmann a pu faire avec toute son équipe!

Pendant deux jours, je n’avais pas de douleurs car maintenu sous péridurale. Quelle idée ingénieuse.

Mercredi ça se corse. Une nouvelle couverture des douleurs par voix orale, car la péridurale devait être remplacée. On me propose des medicaments pour protéger l’estomac et inhibiteur de la pompe à protons. (Nexium, Paraprazol/Primperon) Malheureusement ces médicaments produisent des nausées chez moi. (C’est seulement à Montana que j’ai appris, que j’avais une intolérance aux histamines qui produisent cet effet contraire … c’est bien de le savoir). Mais je ne fais pas le poids. Je suis donc prête à aller ce chemin et démontrer par les résultats. Des vomissements continuels, aucune couverture de douleur … bref, au secours. Le soir la péridurale est réutilisé et un sparadrap antidouleur fait des miracles.

Mais jeudi la péridurale doit être enlevée, le sparadrap est enlevé, car selon le spécialiste de la douleur, un trop grand risque de dépendance… Jeudi soir j’arrive à mon point: J’en peux plus. D’ailleurs ça me rappel Ed Mylett qui disait: « Suivant ce que vous faites, lorsque vous n’en pouvez plus, va déterminer la réussite de votre vie. »

La vision de devoir passer la nuit dans ces conditions (vomissements et douleurs) m’a été insupportable.

Qu’est ce que je fais lorsque j’en peux plus? 

J’avais besoin de fixer un but plus proche! Une minute à la foi, divisée en 8 long respirations, une petite pause où je bénissais une personne et je recommençais. 

Pendant cette nuit j’ai pu plusieurs fois m’assoupir …. quelle victoire. 

Avec ce sacrifice de douleur j’ai pu obtenir le lendemain avec preuve à l’appuis et plus de clarté un  nouveau régime de traitement de la douleur, le sparadrap m’a été accordé.

Face à toute personne qui a une conviction ou un autre avis que nous-même, d’aller dans sa direction est souvent un sacrifice de douleurs. Mais cela nous donnera la clarté et l’autorité avec preuve à l’appuis, qu’une autre solution pourrait être meilleure.

Vendredi on m’enlève la sonde urinaire et enfin je suis prête pour me lever pour aller aux toilettes. À signaler, lors d’une telle opération le corps retiens jusqu’à 7 kg (eau, chimio, medic. etc.) et j’étais nourrie et hydratée artificiellement. Vendredi était mon jour d’élimination. Le matin, je reçois un passage biblique qui disait: la délivrance est proche! Quelle était ma surprise, non seulement mes douleurs ont diminué, mon corps se vidait grace à un exercice qui consistait à bouger simplement en allant aux toilettes, toutes les 2 heures.  Et contre toute attente, mes intestins ont commencé à fonctionner. Le pire était derrière!

Ces deux chansons ci-dessus m’ont accompagné pendant toute cette semaine.

Réflexion sur la souffrance

La souffrance n’a pas d’odeur, ni de couleur, preuve en est, on l’oublie complètement après un accouchement. Mais qu’est-ce qui fait que la douleur peut être très envahissante et que nous ne savons plus comment faire face? Les écoles de médecine sont en train de prendre conscience qu’il y a peut-être un autre chemin à trouver à côté des médicaments. J’ai réalisé que si je laissais toute la place à la douleur elle m’envahissait. Mais en remplissant mes pensées avec autre chose, comme la respiration, la prière ou réciter le psaume 23, la souffrance pouvait prendre moins de place.

Lors de traumas, la souffrance mélangée à la peur s’attache à un événement en lien. Ca peut être une couleur, une odeur ou autre événement. Le but c’est de nous avertir si un prochain danger arriverait. Mais ces rappels de peurs peuvent aussi s’avérer négatifs  lorsqu’ils ne sont pas conscient. Ce sujet m’intéresse beaucoup.

Si cela vous intéresse, vous trouverez sous un autre article plus à ce sujet:

https://ressourcesdevie.ch/mes-emotions/

Vidéo de :

Boris Cyrulnik – La mémoire traumatique

Je vous invite de visiter aussi mon histoire d’il y a 8 ans ici: https://ressourcesdevie.ch/face-a-lepreuve

 

L’espérance au coeur de la souffrance

Il y a quelques années j’ai traduit et adapté le livre de Michael Card « Sacred sorrow » traduit en « L’espérance au coeur de la souffrance ». Voici un extrait:
Et si la vraie réponse à la souffrance se trouve dans la présence de Dieu? Elle nous attire à chercher auprès de Dieu nos besoins les plus essentiels et à déposer nos peurs existentielles. 
Dans le dernier film d’Estelle Romano, Fragrance of faith 2, elle le décrit tellement bien:
Lorsque vous vous sentez impuissant, n’ayez pas peur, Il est avec vous.
Et quand vous allez sur les lieux de la souffrance, rappelez-vous, qu’il vous a appelé et équipé. Quand vous pensez que c’est fini, ne vous découragez-pas, car son règne est proche. 
Regardez ce magnifique film sous www.fragranceoffaith.org

Comment accompagner la souffrance?

Ma fille vient de co-écrire un livre pour son master en art sur les soins et la gestion de la souffrance à l’hôpital. Elle décrit l’événement d’il y a 8 ans.

J’étais tellement touchée par ces textes.
Oui, il est difficile d’accompagner une personne qui souffre. Même naturellement nous essayons de l’éviter car cette impuissance nous pousse à nos limites et nous met face à nos peurs. Mais lorsque nous avons souffert nous-même, nous sommes déjà un peu mieux préparés. Mais cela s’apprend aussi, c’est l’école de l’empathie. Dans ces textes, cela sort extrement bien:
  • « C’est ok de ne pas être ok. »
  • « Qu’avant de vouloir aider quelqu’un, il faut pouvoir l’écouter! »
Réalisons à quel point c’est important pour une personne qui souffre, d’avoir des personnes autour d’elle qui la supportent et qui lui font confiance qu’elle a le potentiel* de supporter et traverser cette souffrance … et dans le pire des cas … qu’elle puisse atteindre l’Eternité en l’accompagnant un bout sur ce chemin. J’ai eu le privilège d’accompagner ainsi ma maman et quelqu’autres personnes.
Souvent nous avons besoin d’apprendre à être authentique des deux côtés et apprendre à nommer nos émotions et nos défis.
Ces dernières années, l’accompagnement et le coaching de personnes malades est devenu un privilège. Dans ces étapes de vie, nous sommes tellement plus ouvert au changement, à la croissance et une vie intentionnelle.
A retenir:
Une épreuve peut nous détruire ou nous pouvons choisir qu’elle puisse nous rendre plus fort!
*Il est vrai, qu’une personne réconsiliée avec son créateur, habitée du St Esprit, a accès encore à une dimension de potentiel qu’il est difficile de décrire.  Il est dit dans la Bible: « Vous ne serez pas éprouvé au-delà de vos forces! »

L’espérance au coeur de la souffrance

traduit du livre: Sacred Sorrow de MICHAEL CARD La vraie réponse aux lamentations n’est souvent pas l’obtention de ce pour quoi nous nous plaignons. Quand nous déplorons une maladie, la vraie réponse n’est pas forcément la guérison. Quand nous n’avons pas d’argent, la vraie réponse n’est jamais uniquement financière. C’est rarement ce que nous demandons au départ, mais c’est toujours ce dont nous avons réellement besoin. La vraie réponse se trouve dans la présence de Dieu. Ce livre exprime les pensées d’un homme qui cherche Dieu avec joie et sincérité tout en étant à l’écoute de ses souffrances et peines. Mettre des mots sur des maux et oser les exprimer à un Dieu qui nous accueille tel que nous sommes. Différents personnages de la Bible sont visités. J’étais touchée par la profondeur des recherches bibliques qui ne se limitaient pas à une version. Même certaines découvertes n’existent pas encore en traduction française. Michael Card nous fait découvrir la souffrance, son fonctionnement et comment y trouver l’espérance.

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10 LEÇONS DE VIE

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facebooklinkedinyoutubeJ'ai dû moi-même traverser les épreuves afin de vous partager quelques perles que j'ai découvertes.      Pour la troisième fois j'ai dû affronter un cancer ce printemps 2022. En résumé ci-dessous 10 clés que j'ai retenues. 1....

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