2015
PRéSENTATION ET RéSUMé DU
GÉNOGRAMMES
CHF42.00
Il existe dans toute famille une transmission de culture et de savoirs. Vivre est une compétence qui se transmet de génération en génération.
Mille et un contes de familles
Anne-Marie Garnier, Francesca Mosca
Offre d’accompagnement
Lors de ma formation en accompagnement psychologique j’ai découvert cette thérapie dans un cours sur la systémique. Ma curiosité était aiguisée et suite à la lecture de ce livre, j’ai fait mon travail final écrite de diplôme sur cette thématique.
Non seulement cette éclairage m’a permis de changer personnellement mon regard sur ma famille et mon récit, aujourd’hui cette approche s’intègre dans mes accompagnements divers et permets des transformations de vies.
Si cette thématique vous intéresse, voici quelques extraits:
Origines
C’est dans les années 1950 que Murray Bowen a commencé à développer cet outil.
Qu’est ce-que c’est un génogramme?
- Le génogramme est un dessin ou aussi appelé une carte familiale pour représenter graphiquement une famille dans son histoire. Il y a besoin d’un code pour représenter tous les membres de la famille et leurs relations. Vous souvenez des carrés pour les messieurs, les ronds pour les femmes etc. Souvent sur trois générations, voire la quatrième en marche. Il révèle nos origines, l’histoire de notre familles avec des informations relationnelles particulières entre les participants en indiquant aussi les naissances, engagements, décès etc.
A quoi sert-il?
- Le génogramme est l’un des outils du systématicien. Il n’est pas thérapeutique en soi mais est au service de la thérapie. C’est un objet médiateur, qui souvent facilite l’échange, permet des prises de conscience ou déclenche des mouvements émotionnels.
– Le génogramme aide à mieux comprendre les relations familiales et comment l’individu en crise reçoit, manifeste et transmet l’image des difficultés vécues dans sa croissance affective avec ses proches.
- Le génogramme invite à la parole et ouvre le livre d’histoire de la famille. Si l’on ne peut réécrire l’histoire, au moins peut-on la regarder, et l’entendre autrement.
- Le génogramme permet un focus du regard soit pour élargir ou rétrécir le champ de vision. Egalement pour un recadrage:
– de point de vue (à la place des problèmes regarder les réussites) ,
– de sens (aspects à la foi positifs et négatifs, par exemple, la timidité devient une capacité d’écoute)
– d’attitude (vise le contexte relationnel, par exemple l’intention positive ou fonction utile)
Un bon recadrage doit à la fois étonner et donner envie de s’en saisir pour changer. - Le génogramme va à la recherche des ressources présentes dans le système familial, pour pouvoir s’appuyer et faire face à des difficultés actuelles. Aussi pour retrouver souplesse et capacité d’adaptation et mouvement.
- Le génogramme nous place dans une appartenance et nous structure.
- Un génogramme permet aussi de découvrir plusieurs cartes de lecture. Par exemple utiliser une carte des autoroutes françaises pour faire le tour du Mont Blanc en randonnée pédestre, n’est pas utile. Donc découvrir plusieurs cartes de lectures nous aident à nous orienter. Lorsque il y a souffrance souvent il y a qu’une seule carte et elle n’est pas assez pertinente pour résoudre un problème!
- Un génogramme exprime aucun jugement, il clarifie, met à la lumière, nomme les
choses (comme un enfant conçu hors mariage, ou un enfant mort né ou une fausse couche). - Un génogramme révèle les obligations hiérarchiques, ainsi que des attentes réciproques des membres. Il révèle un système d’équilibre propre à chaque famille.
- Un génogramme peut aussi révéler des secrets de familles ou nommer des non-dits.
Un génogramme n’est pas:
- un arbre généalogique, donc pas une représentation fondée essentiellement sur des
informations objectives, vérifiables. Un génogramme est travaillé et complété sur plusieurs séances et l’utilisation de l’espace, les oublis, les ratures, les erreurs parlent également. C’est une sorte “d’inventaire” du patrimoine familial. Dans le livre est sité S. Rushdie qui disait:“L’homme n’a pas de racines ; en revanche, il a des pieds. » Des racines limites notre mouvement! Le génogramme participe à la construction d’enveloppes narratives, plus que la recherche de racines. En revanche nous avons besoin de vêtements pour vivre.
Quelques éléments pratiques tirés du livre:
Intéressant de signaler qu’il y a deux catégories de problèmes, ceux avec réponse et les autres sans réponse. Lorsqu’il est question de notre taille ou de notre âge nous ne pouvons rien changer, également pour les faits qui se sont passés. Nous pouvons simplement chercher à comprendre pour mieux vivre la réponse. Cela aide de ne pas se placer en position de victime mais en acteur car autrement le système devient très vite rigide, sans capacité d’adaptation. Par exemple lorsque quelqu’un dit: “Si cela n’était pas arrivé …etc.”
Le travail à partir du génogramme présente plusieurs intérêts :
– mettre en évidence des ressources familiales
– insister sur l’héritage de valeurs positives
– ancrer la personne accompagnée dans son histoire personnel (ne plus faire comme les parents ou le contraire!)
– instaurer une dynamique de changement et d’acteur et ne plus être victime.
Quelques témoignages tirés du livre
(par Anne-Marie Garnier et Francesca Mosca)
Joachim, 7 ans, problèmes scolaire, très agité (page 94)
A cet âge, les enfants expriment leur monde et leur préoccupations plus facilement en dessinant qu’en parlant. Il est tiraillé entre la France et le Portugal vu que ses parents viennent du Portugal. A travers le génogramme il a pu se situer géographiquement, découvrir son histoire, faire de l’ordre et se poser. Petit à petit dans ses dessins il y avait de plus en plus de place pour la France et le Portugal ensemble et avec un travail thérapeutique cet enfant a pu trouver un meilleur équilibre.
Nathan, 12 ans, problèmes divers et nombreux suivis par psychiatres et psychologues
(page 105)
Le génogramme a permit de remonter le temps, de rétablir une circulation entre un passé traumatique qui aspire les vivants, s’il n’est pas reconnu. Son papa est resté figé dans l’après-guerre à cause d’un traumatisme. Nommer les traumatismes, leur faire une place, ouvre sur un présent à construire.
Elodie, adolescente 13 ans, prendre sa vie en main (page 110)
A travers le génogramme, Elodie a pu s’inscrire comme sur une trame et petit à petit nommer les choses. Un enfant hors mariage, une maman qui s’est marié et remarié après un divorce. Des reconstructions familiales très complexes. Et à fur et à mesure qu’elle se situait mieux dans la famille, elle commençait à nommer des choses. Et finalement elle pouvait nommer et parler de l’abus qu’elle a subi pendant plusieurs années par son beau-père et ainsi le déposer.
Quelques belles affirmations pour conclure:
Des parents qui peuvent rendre compte de ce qu’ils ont vécu d’une manière claire offre une base de sécurité! Les épreuves comptent moins lorsque l’on est capable de les nommer, exprimer les émotions et les cadrer!
L’idée est véhiculé que toutes les familles possèdent les ressources nécessaire pour affronter des difficultés.
Citation de A. Garnier et F. Mosca: “Vivre est une compétence qui se transmet de génération en génération.”
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